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« Trahison »-Frappes « russes » en Pologne : le régime de Kiev ne mâche pas ses mots, emporté par sa déception eu égard à la prudence dont font preuve Varsovie et Washington.

• Au lieu de blâmer Moscou sans équivoque, Varsovie a déclaré impossible de déterminer l’origine des fragments de missiles qui ont frappé la ville polonaise de Przewodow, proche de la frontière avec l’Ukraine.
  • Ceci peut s’expliquer par le fait que l’article 5 du traité de l’OTAN prévoit qu’ « une attaque armée contre l’une ou plusieurs d’entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties ».
    • Reconnaître qu’un État membre de l’Alliance atlantique emporterai donc, dans ce contexte précis, une opposition armée frontale avec la Russie.
  • Aussi, le Pentagone et Joe Biden ont immédiatement fait baisser les tensions, rappelant  que l’origine russe des explosions qui ont secoué la ville polonaise restait pour le moment douteuse et improbable.
    • Par ailleurs, les fragments qui ont atterri en Pologne ressemblent fortement aux missiles utilisés par les systèmes de défense aérienne S-300 des forces ukrainiennes, selon Mash.
• Coté Kremlin, sur le sujet, s’est rapidement répandue une série d’éléments visant à décrédibiliser les membres de l’Alliance :
  • L’incident du missile était une tentative de l’OTAN / des États-Unis / de la Pologne / du Royaume-Uni d’envenimer la situation avant le G20.
  • Il existe un désir parmi les dirigeants occidentaux de commencer une troisième guerre mondiale, plus particulièrement en Pologne.
  • L’incident a été causé par un drone ou un tracteur plutôt que par un missile.
  • L’OTAN est incapable de protéger ses États membres.
    • Dans le doute, il est toujours recommandé de s’abstenir de nourrir les machines à propagandes.