WHAT WERE THEY WEARING? 

Si ce qui se passe au Parlement européen n’intéresse pas les citoyens, force est de constater que d’autres aiment en tirer des informations et exercer leur influence. Si l’affaire du Qatargate pouvait sembler anecdotique – qu’auraient donc bien pu faire de plus les personnalités impliquées que minimiser les violations des droits fondamentaux de cet émirat -, si l’exposition au grand jour des positions de l’eurodéputée russophone de Lettonie ne surprend pas, plus inquiétant est le fait qu’elle transmette des informations au FSB. 

  • Un de ses assistants est soupçonné d’espionnage au profit de la Chine.  
  • La tête de liste du parti d’extrême droite allemande, pour le scrutin du 9 juin, n’est pas visé par ces accusations. 
  • En France la question commence à inquiéter sérieusement. 
  • Si on peut se demander pourquoi “rien n’é été fait” malgré plusieurs alertes précédentes, les renseignements belges, en première ligne, font face à un défi immense. 
  • Bruxelles serait l’une des places de renseignement les plus importantes au monde. 
  • La difficulté tient au fait que l’on ne parle pas d’officier de renseignement, un fonctionnaire agissant  sous couverture diplomatique.  
  • Les agents nombreux et infiltrés sont illégaux, c’est-à-dire des gens sans couverture diplomatique.  
  • Les Russes  et les Chinois aussi seraient friands de cette pratique.  
  • Il y a enfin les agents qui sont des sources, des citoyens européens recrutés par ces agents de renseignement.  
  • Il serait question de dizaines de milliers de sources.  
  • Un chiffre énorme si on le compare aux 37 000 agents de l’Union européenne en Belgique. 

Actuellement moins prioritaires que le contre-terrorisme, de plus en plus de vois réclament un renforcement des services européens pour le contre-espionnage.