RUSSIAGATE 

Nous avons ainsi passé un cap. Si en 2023 la question était de savoir si l’on pouvait imaginer rétablir un dialogue avec le Kremlin ou discuter du soutien à l’Ukraine dans l’effort de guerre, ces prises de position de représentants étatiques prennent une toute autre tournure à l’heure de révéler que des parlementaires européens auraient été financés par le Kremlin. En effet, il n’est plus question d’user un levier pour exister plus lourdement sur la scène internationale mais bien d’insinuation des intérêts russes dans nos institutions. 

  • Ce n’était un secret pour personne que le Rassemblement national avait pu emprunter des fonds auprès de banques russes. 
  • Le montant était toujours dû au moment où les troupes russes sont illégalement entrées sur le territoire ukrainien. 
  • Il est assez commode de penser que ce parti peut se montrer plus indulgent avec le pays qui lui a permis de continuer son activité. 
  • Ces dernières semaines, une étape a été franchie : si les citoyens européens ont pu être choqués par la grossière corruption du Qatargate  elle risque de faire office de sujet simplement anecdotique.  
  • Cette corruption vise donc la destruction des valeurs de l’UE de l’intérieur, de rendre admissible la guerre d’invasion, de décrédibiliser les Ukrainiens…  
  • et probablement être tolérant avec les exécutifs amis du Kremlin. 
  • Une accélération des événements aboutissant à climax inattendu : une eurodéputée agent du FSB avec donc la possibilité de transmettre des informations à l’Etat accusé, à l’heure actuelle, de rupture de la paix et de la sécurité internationale.