QATARSIS

L’onde de choc du Qatargate continue de secouer le Parlement européen. Mais au fil de l’enquête, ce qui ressort plus nettement, c’est la grande difficulté pour l’institution à faire respecter de simples règles d’éthique et de probité face aux tentatives répétées de corruption des employés et des élus, principalement par des puissances étrangères fort bien organisées.

  • Un thread du professeur Alberto Alemanno fait un point alarmant sur la pénétration de ces réseaux jusque dans l’administration.
    • Derrière l’affaire qatarie, les réseaux d’influence marocains se dessinent.
    • Dans la matinale de France Inter de vendredi matin, l’ancien député européen (2009-2014) José Bové (FR-Verts) raconte son expérience personnelle.
      • Il explique à quel point les approches et les tentatives de corruption peuvent s’avérer directes.

 

 

  • Ce qui est certain, c’est qu’il va devenir plus compliqué pour le Parlement de se poser en parangon de vertu contre les systèmes de corruption nationaux.
    • Cela est particulièrement le cas eu égard à la Hongrie : comment rester crédible dans la demande des institutions de l’UE de réforme afin de se prémunir contre les risques de corruption ?
    • Sans surprise, le Premier ministre hongrois s’est empressé de le souligner sur un mode ironique.