VIGILENT 

Après plusieurs semaines de rebondissements et de revirements (cf. EIH 4/4/24) la directive européenne sur le devoir de vigilance qui vise à créer une obligation pour les multinationales de protection des droits en matière sociale et environnementale, a finalement été validée par les Etats membres, ouvrant la voie à son adoption formelle par l’UE, quand les députés l’auront votée en avril prochain.  

  • Selon les différentes sources, l’Allemagne, la République tchèque ou la Hongrie ont choisi l’abstention.  
  • L’Italie, qui a un temps fait barrage au texte, a finalement accepté une version allégée.  
  • La France, partagée entre son soutien au principe du devoir de vigilance, mais les rétiences de ses acteurs économiques, a proposé des dispositions restreignant sensiblement la portée du texte.  
  • Finalement, seules les entreprises de plus de 1 000 salariés seront concernées (contre 500 auparavant) et à partir de 450 millions d’euros de chiffre d’affaires au lieu de 150 millions dans la version initiale.