AMASSE 

Face à son impuissance géopolitique dans la région du Proche Orient, que reste-t-il à l’UE pour peser sur le conflit israélo-palestinien? Les sanctions. Economiques ou politiques. 

  • D’abord annoncées avec beaucoup de précipitation, dès l’attaque du 7 octobre 2023, les menaces de suspendre les subventions aux territoires occupés palestiniens ont ensuite été retirées, dans une relative cacophonie européenne (cf. EIH 16/10/2023). 
  • Bruxelles envisageait aussi des sanctions contre les réseaux sociaux, pour lutter contre la diffusion de fausses images, de fausses informations et d’images violentes des scènes de combats et des crimes perpétrés. 
  • Mais plus encore que celles contre la Russie, l’efficacité des sanctions européennes dans la guerre au Proche-Orient est au mieux difficile à évaluer. 
  • Certains experts estiment qu’elles ont eu un impact positif, en poussant le Hamas à négocier une trêve avec Israël. 
  • Pour d’autres en revanche, elles restent inefficaces, et ont même eu un effet négatif. 
  • Elles renforceraient la radicalisation du Hamas tout en mobilisant des alliés tout aussi violents, tels que le Hezbollah au Liban. 
  • Les sanctions européennes sont également critiquées pour leur impact sur la population civile de la bande de Gaza.  
  • Les restrictions sur les importations et les exportations ont entraîné une pénurie de biens essentiels, tels que les médicaments et la nourriture.  
  • Cela peut fortement impacter les populations les plus vulnérables.  
  • L’Union a décidé de maintenir les sanctions contre le Hamas, tout en continuant à soutenir la population civile de la bande de Gaza, mais la France souhaite aller plus loin. 
  • Des alternatives aux sanctions financières peuvent également être envisagées.  
  • Les sanctions sont un outil puissant, mais elles ne sont pas toujours efficaces.  
  • L’UE doit se doter des moyens d’être un acteur et non plus simplement un financier dans la région.