DROITE DANS SA BOTTE 

L’Etat de droit c’est comme la santé. C’est quand il faiblit qu’on s’aperçoit qu’on en jouissait. Sans aucun doute, avec la poursuite du Green Deal, ce sont les libertés publiques et le respect de l’Etat de droit qui seront au cœur de la campagne des élections européennes à venir, alors que Ursula Van der Leyen semble plus que jamais fragilisée estime Libération. 

 

  • Dans cette perspective, les rapports de force au Parlement européen, puis au Conseil, pour la désignation de la future Commission, seront déterminés par un acteur majeur du jeu : l’Italie de Giorgia Meloni. 
      • Pendant de nombreuses années, Forza Italia a incarné la tendance pro-européenne de la droite italienne, offrant un point de référence à ses alliés européens. 
  • Comme le rapporte Liguria Today, Forza Italia est aujourd’hui sous les projecteurs.  
    • Contre ces liaisons dangereuses entretenues par M. Salvini, A.Tajani fait pression pour conclure un accord avec les libéraux (Renew), le PPE et les Conservateurs et réformistes européens (CRE). 
      • Ceci mettrait son propre parti, et groupe, au centre du jeu.  
    • Dans cette optique, la grande inconnue reste du côté des libéraux (Renew, où siègent les députés de la liste Renaissance, du président Emmanuel Macron) qui seront – ou non – en capacité de faire basculer la majorité du côté du centre droit. 
    • Les mouvements tectoniques et tactiques ne font que commencer, mais nul doute que, comme en 2014 avec le succès écrasant de Matteo Renzi – et du mouvement Cinque Stelle –, l’Italie et la droite radicale européenne sont plus que jamais au cœur des jeux de pouvoir dans la prochaine configuration politique.  
      • Pour l’Etat de droit en Europe, l’enjeu est existentiel.