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Censée disputer ce lundi les séries du 200 mètres aux Jeux Olympiques de Tokyo, la sprinteuse biélorusse Krystsina Tsimanouskaya a été emmenée de force à l’aéroport ce dimanche pour être expulsée vers la Biélorussie, après avoir publiquement critiqué les entraineurs de son pays.

  • Dans une vidéo sur Instagram, l’athlète de 24 ans a déclaré : « Je demande au Comité international olympique de m’aider, j’ai subi des pressions et on essaie de me faire partir du pays sans mon accord ». Elle était restée confinée depuis lundi à l’ambassade de Pologne à Tokyo, sans parler aux médias.

  • Alors que plusieurs pays européens avaient proposé d’accorder l’asile politique à Krystsina Tsimanouskaya, la Pologne a déclaré, lundi 2 août, lui accorder un visa humanitaire. Ainsi, mercredi 4 août, l’athlète a atterri à Vienne et devrait prochainement prendre un vol vers la Pologne où elle est attendue.

  • Dans un tweet, le ministre des Affaires étrangères polonais Marcin Przydacz a déclaré : « La Pologne fera tout ce qui est nécessaire pour l’aider à poursuivre sa carrière sportive. Le drapeau de la Pologne est toujours synonyme de solidarité. »

La République tchèque qui avait également annoncé avoir offert l’asile à l’athlète a dénoncé les récents événements : « Les Jeux olympiques n’ont rien à voir avec la politique, les méthodes du régime Loukachenko sont absolument honteuses » a déclaré le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jakub Kulhanek, sur Twitter.