GAZOUILLIS 

Le contraste ne pourrait être plus saisissant. Alors que l’Europe s’est engagée sans hésiter aux côtés de l’Ukraine depuis le 24 février 2022, envahie par son voisin russe, et qu’elle a depuis réussi à maintenir son unité malgré les mauvaises volontés de certains Etats membres (EIH 22/12/23), elle brille par son impuissance et sa désunion à dénoncer les violations répétées du droit international et de crimes de guerre, dans la guerre menée par Israel contre la population de Gaza (EIH 2/6/24).  

 

  • Les querelles sémantiques sur l’entreprise génocidaire (EIH 5/11/23) alternent avec le sentiment d’horreur et d’impuissance devant la situation humanitaire catastrophique.  

 

  • Pour Israël, c’est le moment de vérité diplomatique.  
  • C’est une évolution politique importante, quoiqu’encore timide.  
  • Elles se heurtent aux réticences de leurs partenaires, voire à leur refus.  
  • Cet article d’EUNews rappelle comment la France, l’Allemagne, l’Italie ou la Hongrie ont plaidé pour protéger Netanyahu malgré le mandat d’arrêt de la CPI datant du 21 novembre 2024.  
  • Ces soutiens remettent en cause l’application du droit international au sein de l’UE.  

 

  • Ils ont salué ce vendredi 13 juin le « droit d’Israël à se défendre » après les frappes contre les installations nucléaires iraniennes, tout en enjoignant à la retenue et à la voie diplomatique.  
  • Selon Le Monde, ce positionnement reflète un équilibre délicat : soutenir la sécurité d’Israël face à une menace nucléaire supposée, sans pour autant condamner formellement les frappes.  
  • Ces trois pays, signataires de l’accord de 2015 avec l’Iran, appellent à éviter une escalade.  
  • Dans le même temps, l’UE reste cohérente avec sa ligne diplomatique, mais sans soutien explicite aux attaques militaires.  
  • Les gestes symboliques en ce sens se multiplient : 
  • le Parlement espagnol a adopté une motion en faveur d’un embargo sur les armes, contre l’avis du gouvernement, provoquant des tensions dans la coalition de Pedro Sanchez.