ATONE 

Le Green deal était l’une des principales priorités de la précédente Commission européenne. Pièce centrale de cet ambitieux agenda, la transition énergétique s’est retrouvée en tension, entre les ambitions des engagements de l’agenda Paris-2015 et les conséquences de la crise énergétique européenne, commencée en 2021 mais considérablement aggravée par la guerre en Ukraine depuis 2022.  Au cœur des controverses, les divisions entre les pays pro-nucléaires et les pays anti-nucléaires ont constitué une complication majeure (cf. EIH 1/6/22, et 3/4/23) 

  • La Commission a parfois eu du mal à naviguer entre des pays comme la France, qui dépendent de l’énergie nucléaire, et d’autres, comme l’Allemagne, qui s’emploient activement à fermer progressivement leurs réacteurs nucléaires.  
  • Une analyse d’Euractiv, rappelle que la question nucléaire pourrait être un facteur clé dans le choix du prochain commissaire à l’énergie.  
  • Elle est nettement moins favorable à l’énergie nucléaire et appartient à un gouvernement espagnol qui poursuit également sa sortie du nucléaire.  
  • Au delà de la question du commissaire que l’on pourrait qualifier d’adéquat face à ces prises de position nationales, on retrouve : 
  • La Suède, où une étude gouvernementale récente propose d’accélérer le rythme de construction des réacteurs nucléaires, en en visant quatre nouveaux d’ici à 2035 ;  
  • La Belgique, où les écologistes étaient pourtant jusqu’en juin dernier membres de la coalition gouvernementale, est revenue sur ses promesses et a officiellement prolongé la durée de vie de ses centrales nucléaires déjà vétustes, rappelle le site d’information Contexte.