Le think tank Club des Juristes revient également sur l’aide de l’Union européenne à l’Ukraine par le biais des instruments financiers.
- L’Ukraine bénéficiait déjà de liens privilégiés avec l’Union avant même l’agression.
- En effet, le pays est couvert par la politique de voisinage de l’UE. Ainsi, Au titre du volet bilatéral financé par le budget de l’Union européenne, l’Ukraine doit recevoir 640 millions d’euros pour la période de 2021 à 2024.
- Depuis la guerre, l’UE a considérablement renforcé son aide humanitaire dans le pays.
- L’aide en matière sécuritaire et militaire se traduit par le financement de fournitures d’équipements et de plateformes militaires en vue de libérer une force létale, mais également par la Facilité européenne pour la paix.
- Le soutien de l’Union européenne à l’Ukraine dans le contexte de guerre actuel a été réitéré lors du Sommet de Versailles des 10 et 11 mars 2022, les États membres s’engageant à « poursuivre leur soutien politique, financier, matériel et humanitaire à l’Ukraine ».
- Ils appellent les pays qui accueillent les réfugiés à rester solidaire, l’UE ayant adopté le mécanisme de protection temporaire.
- On relèvera que lors de son allocution du 16 mars, le président ukrainien a demandé aux États-Unis de lui fournir des batteries anti-missiles S-300, de fabrication russe.
- Sans surprise ils n’en possèdent pas, contrairement à la Bulgarie et la Slovaquie.
- Toutefois, eu regard des événements, cela reviendrait à déshabiller Paul pour habiller Jacques, scénario rappelant le précédent des MiG-29.
- Le gouvernement polonais est particulièrement félicité pour sa réponse humanitaire, qualifiée de « spectaculaire », aux milliers de réfugiés ukrainiens ayant quitté le pays depuis le début de l’invasion, selon EuObserver.
- Toutefois, l’élan est général et consiste en une multitude d’individualités coordonnées et n’a pas pour origine une ambition gouvernementale.
- Cet élan de solidarité tombe bien et pourrait devenir un moyen de « se cacher derrière un faux masque humanitaire » afin d’oublier la dégradation des relations de la Pologne avec l’UE au sujet de l’État de droit.