TO GRIST OR NOT TO GRIST 

 Alors qu’en France, le droit à l’avortement est inscrit dans la Constitution, le gouvernement italien adopte une modification de sa législation sur les droits reproductifs et sexuels des femmes. L’idée est de permettre aux associations pro-vie anti-avortement d’entrer dans les centres de consultation gynécologiques pour faire valoir leur point de vue et lutter contre la baisse du taux démographique.  

  • Au-delà de la démarche même qui, comme l’explique la ministre espagnole Ana Redondo  sur Twitter: « Autoriser le harcèlement organisé contre les femmes qui veulent interrompre leur grossesse revient à méconnaître un droit reconnu par la loi », cette législation pose un problème : 
  • Cette action en faveur de la relance démographique italienne est adoptée dans le cadre du grand plan de relance italien. (Pnrr) 
  • La Commission européenne s’oppose à ce type d’utilisation du Pnrr: « Le décret du Pnrr contient des mesures qui concernent la structure de gouvernance du Pnrr, mais il y a d’autres aspects qui ne sont pas couverts et qui n’ont aucun lien avec le Pnrr, comme la « loi sur l’avortement » ». 
  • Cette mesure a été également prise afin de maintenir la promesse de ne pas toucher, voire supprimer, le texte de loi qui prévoit le droit à l’avortement.