Alors que les conséquences des politiques publiques climatiques se font sentir dans les foyers, l’écologie est en passe de devenir un enjeu des guerres culturelles. Les mesures de lutte contre le réchauffement climatique suscitent de plus en plus d’oppositions dans l’opinion publique, manifestées par une radicalisation de discours de climato-sceptiques ou relativistes (cf EIH 20/11/2023). C’est à la fois la réussite historique des écologistes, scientifiques, politiques ou activistes, d’avoir imposé le traitement du climat et de l’environnement comme une priorité de l’action publique. Mais c’est aussi leur échec de n’avoir pas su susciter une mobilisation politique au-delà des pionniers et des experts.
- Cette analyse d’Agenda Publica propose plutôt d’aborder la question climatique et environnementale avec moins de données et de rationalisme, et davantage de sentiments.
- Au risque de tomber sans recul dans l’air du temps populiste – l’écologie seriat-il un facteur de division?
- Avec la montée des oppositions politiques, les grandes heures du Pacte Vert pour l’Europe, instauré en 2019 semblent lointaines (cf. EIH 27/11/23).
- Alors que la prochaine mandature européenne devra se placer sous le signe de la mise en œuvre du Green Deal, les prochaines élections devraient en faire un point de clivage.
- Comme l’explique cet article du Monde, beaucoup de votes ou décisions néfastes à la protection de l’environnement ont été prises dernièrement. Plusieurs secteurs sont concernés.
- La ré-autorisation pour 10 ans de l’utilisation du glyphosate, et le rejet du règlement sur les pesticides
- Le règlement sur les emballages (cf. EIH 27/11/23), pourtant présenté comme une victoire par sa rapporteure l’eurodéputée Frédérique Ries (BE-Renew), comprend un grand nombre d’exceptions, ce qui en limite la portée.
- “Foire d’empoigne” selon Contexte, le texte est en outre soumis à la pression de certains Etats membres comme l’Italie, pour se ménager d’autres exceptions, plus favorables à leur industrie de l’emballage recyclable.
- Le vote en faveur de l’accord commercial avec la Nouvelle Zélande pose aussi question sur les impacts environnementaux des échanges.
- La distance géographique (18 000 km) et la proximité des structures économiques interrogent sur la pertinence d’augmenter le volume des échanges.
- L’analyse de Médiapart revient sur les contradictions environnementales de cet accord et l’opposition de certains eurodéputés, français en particulier.