COEUR SUR VOUS

La propagande a toujours été une arme essentielle aux conflits modernes. La naissance et la diffusion de l’imprimerie accompagnent les premières mobilisations sanglantes des partisans huguenots et catholiques dans les guerres de religion au 16e siècle. Avec la diffusion virale des informations et surtout des images les plus abominables sur les réseaux sociaux, notre sphère connectée est encore plus perméable aux propagandes militaires et aux guerres de désinformation. Théâtre d’opération et d’expérimentation, le conflit ukrainien avait déjà illiustré la guerre des images l’année dernière (cf. Boutcha, EIH 6/10/22).  

  • Relayer la désinformation, notamment au service de la propagande russe. 
  • Le réseau a ainsi contribué à la campagne « Doppelgänger« , associée à la guerre en Ukraine, diffusant l’idée que les pays européens ruinent leur économie en aidant l’Ukraine. 
  • Cette désinformation vise à exploiter les doutes et les failles dans la population européenne et réduire d’autant son soutien aux politiques de soutien à l’Ukraine. 
  • Lever des fonds par le biais d’arnaques plus classiques d’investissements fantômes. 
  • Le réseau cherche à voler les identifiants et les données personnelles des victimes.  

 

  • Le conflit israélo-palestinien a poussé encore plus loin cette logique de la guerre des images. Les atrocités innommables du Hamas le 7 octobre 2023, largement diffusées ensuite par la communication israélienne pour justifier ses opérations militaires dans la bande de Gaza, font écho aux propagandes plus ou moins grossières dénonçant les crimes des uns et des autres. Dans ce contexte tragique, la Commission européenne a ouvert une enquête sur X, Meta et TikTok pour “désinformation”. 
  • Les autorités européennes veulent en savoir davantage sur les mesures actuellement en place pour contrer la diffusion de fausses informations et de contenus illégaux. 
  • Des sanctions financières pourraient être envisagées pour les contrevenants. 
  • Parmi les réseaux sociaux, X-Twitter propose la plus grande quantité de contenus de désinformation.  
  • Le réseau avait d’ailleurs choisi de se retirer du “code de conduite européen” visant à lutter contre la désinformation. 

 

  • Elles expriment leur inquiétude quant à la distinction entre contenu illégal et désinformation.  
  • Elles soulignent que les deux devraient être bannis, mais ne doivent pas être confondus.  
  • Elles soulignent également qu’aucun délai de réponse n’est spécifié dans le DSA, contrairement aux demandes de Thierry Breton d’une réponse sous 24 heures.