LE PLUS FORTERESSE

Avec le retour de la menace terroriste au premier plan des préoccupations de sécurité, les questions de respects des libertés et d’encadrement de la lutte contre les radicalisations se reposent avec la même acuité – l’équation moderne à somme nulle entre liberté et sécurité penche plus que jamais vers cette dernière. 

  • Le principe est donc la libre circulation des biens et des personnes entre les différents pays signataires. 
  • L’attaque de Bruxelles particulièrement, durant laquelle deux citoyens suédois ont été abattus simplement pour leur nationalité, a précipité les annonces de rétablissement des contrôles aux frontières, notamment de la part du Premier ministre suédois.  
  • Des engagements plus faciles à prendre qu’à tenir, tant le système du droit d’asile européen est lié à celui de la libre circulation – comme le rappelait cette analyse des instituts Egmont et Delors. 
  • En outre, cette attaque a mis en lumière les difficultés de l’UE dans la gestion de l’asile et de la migration, ainsi que dans les renvois d’individus déboutés. 
  • Sans surprise, le renvoi des étrangers en situation irrégulière devient le pivot des discours sécuritaires. 
  • Les ministres de l’Intérieur européens vont dans le même sens : réunis à Luxembourg, ils ont exprimé vouloir accélérer les renvois d’étrangers en situation irrégulière jugés dangereux. 
  • Selon les dirigeants européens, ce sont les pays d’origine qui ne veulent pas du de leurs ressortissants déboutés de titre de séjour en Europe. 
  • En France la question se pose aussi en ces termes après l’attentat d’Arras.