Le fait du Prince

L’UE est actuellement présenté comme le premier pourvoyeur de fonds aux Palestiniens, depuis l’adoption, en 2013, d’un plan d’action pour une coopération économique et politique jusqu’en 2025, explique le président de la commission des affaires européennes du Sénat, Jean-François Rapin. 

  • À l’heure actuelle, la politique européenne de sécurité et de défense commune (PSDC), dont les objectifs sont définis à l’article 42 du TUE, poursuit deux missions civiles dans les Territoires palestiniens. 
  • On y trouve la mission de soutien à la police dans les territoires palestiniens, EUPOL Copps  
  • Elle vise la construction d’institutions pour un futur État palestinien en soutenant la réforme et le développement de la police civile palestinienne et en renforçant le système de justice pénale.  
  • Y est aussi stationnée la mission d’assistance au poste frontière de Rafah, EUBAM Rafah. 
  • Elle assure la présence d’un tiers au point de passage de Rafah, surveille les opérations entre la bande de Gaza et l’Égypte. 
  • Elle veille à la liaison entre les autorités palestiniennes, israéliennes et égyptienne et contribue à l’amélioration de la coopération transfrontalière entre les différentes agences frontalières. 
  • Au-delà du soutien précité en faveur de la paix et la sécurité internationales, le retrait de cette aide aurait des conséquences désastreuses sur les territoires palestiniens.  
  • Le nombre de personnes contraintes de fuir leurs domiciles dans la bande de Gaza a augmenté de 25 % au cours des dernières 24 heures, s’inquiète l’organisation “sœur du Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies”. 
  • L’UNICEF indique que certains Palestiniens ont commencé à boire de l’eau de mer, très salée, et contaminée par 120.000 m3 d’eaux usées non traitées chaque jour 
  • Quatre Palestiniens sur cinq dépendent de l’aide internationale pour répondre à leurs besoins humains fondamentaux 
  • L’ultimatum de l’armée israélienne a redoublé le danger, s’inquiète Josep Borrell au nom de l’UE. 
  • Joseph Borell, chef de la diplomatie de l’UE, a rappelé qu’Israël ne peut se prévaloir du droit de légitime défense à tout prix.  
  • Il souligne que certains actes, « comme couper l’eau, couper l’électricité, couper les vivres à une masse de civils, sont contraires au droit international ». 
  • Des propos inhabituels de fermeté pour un haut responsable de l’Union européenne, selon le journal Euractiv.