Hygiène de l’assassin

Le roseau plie mais ne rompt pas. Ce n’est pas parce que nos yeux et nos consciences se tournent vers le Caucase, ou le Proche Orient, que la guerre en Ukraine suspend son cours. Les craintes du président Zelensky que ce nouveau front ne détourne les attentions, solidarités et promesses d’aide de la cause ukrainienne ne sont pas infondées.  

  • Elle cible également en force les systèmes électriques afin d’affaiblir les forces ukrainiennes avant l’hiver.  
  • Selon les estimations du New York Times plus de 70 000 militaires ukrainiens ont été tués et 100000 à 200000 autres blessés depuis le début de l’invasion, s’appuyant sur des indications de responsables américains sous couvert de l’anonymat.  
  • Le bilan russe serait bien plus lourd, avec 120 000 morts et 170 000 à 180 000 blessés, mais les réserves russes sont nettement plus importantes. 
  • Depuis une semaine, les bombardements russes continuent de pilonner l’Ukraine. 
  • La stratégie de la Russie semble clairement d’imposer la terreur avant l’hiver selon Andriy Yermak, chef du cabinet de la présidence ukrainienne.  
  • De son côté celle-ci réplique par des attaques ciblées, et des gains marginaux dans sa contre-offensive.  
  • Lors du Sommet Européen de Grenade le 5 octobre 2023, une rencontre a eu lieu entre E. Macron et V. Zelensky où le Président français a réaffirmé son soutien inconditionnel à son homologue ukrainien. 
  • Il lui demande ses besoins, notamment « en matière de résilience civile », à l’approche de l’hiver.  
  • Au même moment, une frappe russe faisait « plus de 48 morts » dans la région de Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, rappelant frontalement la réalité du conflit.  
  • La prolongation du conflit et le risque d’usure du soutien occidental rendent l’Ukraine plus conciliante avec les alliés dont elle dépend pour sa survie.  
  • Après le sommet de Grenade, Kiev a annoncé avoir arrêté les poursuites engagées auprès de l’OMC contre plusieurs pays frontaliers de l’UE, qui avaient pris des restrictions sur ses exportations de céréales.  
  • Cette décision pourrait faciliter son processus d’adhésion dont le résultat semble quasiment acquis à l’horizon 2030 selon Charles Michel.