MOI, CHRISTIANE F

Dans une analyse récente, le Green European Journal se penche sur une des plus tenaces fractures des familles politiques progressistes : les travailleurs du sexe  et la réglementation du commerce du sexe en Europe.

  • Alors que la commission des droits de la femme du Parlement européen s’apprête à voter un rapport sur la question, l’article revient sur les avis contraires entre les partis politiques et les États membres, sans consensus clair.
    • La question est de savoir s’il faut adopter les modèles nordique abolitionniste ou néo-zélandais de dépénalisation du commerce du sexe.
    • A Amsterdam où la prostitution est légale et encadrée, le conseil municipal, dirigé par la maire verte Femke Halsema, a suggéré de déplacer le Red Light District vers un centre érotique situé à la périphérie de la ville.
      • Ce débat reflète le débat européen plus large sur la réglementation du travail sexuel.
    • Le modèle nordique gagne du terrain, par exemple en Espagne, mais fait l’objet de critiques pour avoir potentiellement mis en danger les travailleurs du sexe en criminalisant les clients.

  • L’article met également en lumière la position des différents partis verts en Europe, et leurs difficultés à marier leurs principes libéraux et féministes – comme la situation à Amsterdam le souligne.