TRIBUTE TO JOHN CLEESE

“- What has the European Convention on Human Rights ever done for us ?

Peace in Northern Ireland ? »

 

Au lendemain du vote en faveur Brexit, le clin d’œil à La vie de Brian des Monty Python avait eu son petit succès. La paix durement acquise a tendance à être oubliée. Le sujet est pourtant redevenu inquiétant depuis que la sortie du Royaume-Uni de l’UE repose sur l’existence d’une frontière tangible entre République d’Irlande et province d’Ulster.

  • L’accord de Belfast/Good Friday de 1998 a permis à toute une génération de grandir dans une société sans affrontement armé ni attentats.
    • Il avait été signé entre le Royaume-Uni et le gouvernement irlandais, ainsi que les partis politiques d’Irlande du Nord.
  • Johnston analyse la relation entre l’accord multipartite et les obligations créées par l’accord britannico-irlandais (BIA).
    • Son étude porte sur les réformes futures des institutions politiques en Irlande du Nord du fait des complications nées de l’accord de retrait du Royaume-Uni et de l’Union européenne.
  • Sur les quatre articles du BIA, l’article 2 crée deux obligations juridiques distinctes pour les parties en vertu du droit international public.
    • La 1e consiste en une obligation de soutenir et, le cas échéant, de mettre en œuvre les dispositions de l’accord multipartite.
    • La 2e oblige d’établir certaines institutions des volets deux et trois conformément aux dispositions de l’accord multipartite.
  • Deux questions se posent alors.
    • Les deux gouvernements doivent-ils mettre en œuvre l’accord multipartite tel qu’il a été rédigé en 1998 ou tel qu’il a été modifié postérieurement ?
    • Comment les modifications de l’accord multipartite convenues au niveau politique se reflètent-elles dans le contenu de ces obligations de l’article 2 ?