Les relations internationales sont aussi des relations humaines : le fond et la forme du message, comme le contexte dans lequel il est envoyé comptent tout autant. Réaffirmer son attachement au concept d’autonomie stratégique de l’UE et ses efforts pour y parvenir n’aurait jamais dû être un sujet de scandale pour le président Macron. Mais l’illustrer par une forme de distance en cas de menace sur Taiwan par la Chine continentale, en reprenant qui plus est les éléments de langage de Pékin sur les provocations américaines a semé le trouble chez les partenaires.
- Ce raté de communication au profit de la Chine, illustre selon François Godement, sinologue, le péril du « en même temps » en matière diplomatique.
- La visite diplomatique d’Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen en Chine devait marquer l’unité européenne et ouvrir potentiellement des voies à une intervention constructive de Pékin dans le conflit ukrainien.
- A la suite d’une interview accordée par le président français à Politico, Les Echos et France Inter, les déclarations ont provoqué une grosse tempête politique et médiatique.
- Appeler l’Europe à prendre son autonomie stratégique,
- Réclamer une « troisième grande puissance » à équidistance dans le conflit entre les États-Unis et la Chine,
- au moment choisi par Pékin pour une spectaculaire démonstration de force militaire dans le détroit de Taiwan,
- Est apparu comme particulièrement malvenu.
- A la suite d’une interview accordée par le président français à Politico, Les Echos et France Inter, les déclarations ont provoqué une grosse tempête politique et médiatique.
- Très critique de la maladresse présidentielle, et des erreurs de communication qui ont suivi, le sinologue Antoine Bondaz a insisté sur le confort qu’en a retiré le pouvoir chinois dans ses manœuvres militaires.
- Ceci montre combien était mal choisie l’expression de « rythme » américain versus « surréaction » chinoise employée par le président français.
- Le correspondant du Figaro en Chine, dans une vidéo d’explication, revient plus longuement sur cette expression.
- Ceci montre combien était mal choisie l’expression de « rythme » américain versus « surréaction » chinoise employée par le président français.
- A front renversé, c’est pour une fois d’Allemagne que le ton le plus sévère à l’égard de la Chine est venu.
- La ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, lors de sa visite cette semaine, ne s’est pas privée de rappeler au président Xi ses engagements et responsabilités internationales.
- Une guerre à propos de Taiwan serait « un scénario d’horreur » a-t-elle insisté.
- La ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, lors de sa visite cette semaine, ne s’est pas privée de rappeler au président Xi ses engagements et responsabilités internationales.