GREEN REVOLUTION

Véritable casse-tête réglementaire depuis son adoption en 2008 par l’UE, la vérification du respect de la régulation REACH sur les imports va être renforcée en 2023 jusqu’en 2025 ce qui nécessite une étroite coopération avec les douanes nationales des Etats membres.

  • Les contrôles à l’entrée du territoire restent le meilleur moyen de vérifier le bon respect de REACH. Mais une étude préliminaire a déterminé que 23% des produits importés n’étaient pas aux normes. .
  • Enfin de nouvelles propositions à venir pour REACH ont été proposées, comme le contrôle du textile et l’utilisation de fusils à plombs dans les zones humides.

« Je bois devant vous un verre d’eau précieuse ». L’avertissement du candidat écologiste à la présidentielle de 1974, l’agronome René Dumont, a presque cinquante ans. Mais avec le nouveau régime climatique et les conflits autour de l’usage de l’eau, son actualité est plus urgente que jamais. L’eau potable fait l’objet, en France, de deux décrets et d’une ordonnance quant à sa qualité et son accès.

  • L’objectif est d’assurer la qualité, de leur point de captage jusqu’au robinet, et son accès.
    • Toute personne physique doit avoir accès à l’eau pour ses usages nécessaires. Il est donc prioritaire d’identifier les personnes ne disposant pas d’un accès suffisant à l’eau et les informer des solutions mises en place avant 2027.
      • Ces solutions incluent des points d’eau fixes ou mobiles et d’autres sources alternatives. Des aides financières pourraient être mises en place.
  • Néanmoins, des zones d’ombres persistent, notamment sur l’aspect du coût d’un tel accès à l’eau et son approvisionnement face aux problèmes de distribution, quantitatifs ou qualitatifs.
    • Quant à la qualité de l’eau, la surveillance des points de captages, notamment les sensibles, est renforcée.

  • Les forêts tiennent un rôle essentiel dans le cycle de l’eau. Et dans la lutte contre la concentration de carbone dans l’atmosphère. Le nouvel objectif d’absorption des puits naturels de l’UE aux ambitions inchangées par rapport au précédent accord, est ainsi vertement critiqué pour son manque de prise en compte de la diversité des sols européens.
    • En 2026, le secteur forestier devra absorber plus qu’il ne produit. Cependant, l’accord est jugé trop flexible car l’objectif devient européen et certains pays sont exempts sous certains critères.