NUL ÉCLAIR

Bruno Tertrais revient sur le retour du climat nucléaire que le conflit russo-urkainien a ravivé.

  • La situation actuelle est marquée par des « politiques de dissuasion ».
    • Celles-ci se manifestent soit par des sanctions soit par la menace d’une attaque nucléaire.
    • Incendiaires lorsqu’elles viennent de V. Poutine et des médias russes, pondérées lorsqu’elles sont soulevées par d’autres responsables et porte-parole russes.
  • La notion de menace « existentielle » à la Russie reste vague,
    • V. Poutine explique, dans une rhétorique récurrente depuis 2014, que la simple existence d’une alliance occidentale représente une telle menace.
      • Elle semble suffire à justifier les annexions envisagées par le Kremlin, depuis la Crimée.
  • L’article suggère cependant qu’en l’état actuel des choses, malgré des déclarations incendiaires, l’utilisation d’une frappe nucléaire en Ukraine reste stratégiquement non viable pour la Russie.
    • Plutôt qu’une frappe sur l’Ukraine, le scénario du pire serait le lancement symbolique d’une bombe nucléaire dans l’océan ou à haute altitude – ce qui couterait à la Russie ses derniers soutiens internationaux, y compris celui de la Chine.