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Fabrice Leggeri, directeur de Frontex (l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes) a présenté sa démission, le jeudi 28 avril, à la suite d’une enquête mettant en cause  sa gestion de l’agence par l’Office européen de lutte antifraude.

  • Frontex est aussi accusée d’être impliquée dans de multiples refoulements illégaux de migrants aux frontières de l’Union.
    • Ces accusations sont niées par l’ancien directeur de l’Agence.
    • D’aucuns analysent cette démission précipitée comme étant en lien avec les résultats d’une enquête de l’OLAF, à l’encontre de trois membres du personnel de Frontex, y compris Fabrice Leggeri.
  • Eric Mamer, porte-parole de la Commission européenne, a défendu le fait que l’exécutif européen est intervenu « de manière régulière » pour amener des changements au sein de Frontex.
    • Libération commente que la démission du directeur exécutif est une chose, mais cela ne remet pas en question le système européen qu’il juge restrictif et inutilement militarisé.
    • Il convient en l’espèce de distinguer la responsabilité personnelle remise en cause dans le cadre des fonctions – ce qui illustre la mécanique de l’État de droit – et l’outil en tant que tel et sa conformité avec le droit international.