CANDYMAN

Depuis le début du conflit qui fait rage en Ukraine, de multiples informations, témoignages et pièces à conviction tentent de démontrer la présence effective de crimes de guerre. De nombreuses ONG et organisations internationales ont décidé de lancer des enquêtes permettant de prouver ces derniers et de juger les commanditaires de ces crimes.

  • Franceinfo rappelle que les crimes de guerre correspondent aux meurtres, destructions, ou viols dont les cibles ne sont pas militaires, mais civiles.
    • L’ampleur des massacres ayant lieu en Ukraine ont poussé l’ONU à ouvrir une enquête, la CPI utilisant ce terme depuis le 2 mars 2022.
  • Les images qui nous parviennent de Boutcha et des autres régions du pays alertent sur le fait que les civils sont au premier plan des atrocités commises par les forces russes.
    • Dans ce cadre, de nombreuses ONG se mobilisent pour aider les Ukrainiens, et particulièrement les femmes, qui sont victimes de violences sexuelles.
      • Les soldats russes, et les hommes dans les pays voisins profitent de la vulnérabilité de ces dernières, le nombre de violences, d’agressions et de viols s’étant multiplié depuis le début de l’invasion en Ukraine.
      • Une étude de l’EHNE rappelle que les violences sexuelles sont interdites par les codes militaires et lois dans tous les États européens depuis le 17ème siècle.
    • Malgré cette interdiction, leur ampleur permet de justifier que ces violences sont un phénomène systémique en tant de guerre.
  • Mardi 3 mai, l’ONU a signé un cadre de coopération, permettant de soutenir la mise en œuvre d’interventions prioritaires dans les domaines de la justice et de la responsabilité, en vue de dissuader et de prévenir les violences sexuelles dans les contextes de guerre.
    • Olga Stefanishyna, Vice-premier ministre d’Ukraine, décrit les violences sexuelles en tant de guerre comme étant « l’un des crimes les plus silencieux ».
      • L’accent est mis ici sur la difficulté de recueillir les informations relatives à ces violences.
  • L’Union européenne a également souhaité assurer la protection aux femmes fuyant l’Ukraine.
    • Le Parlement européen rappelle que 90% des réfugiés fuyant la guerre actuelle sont des femmes et des enfants et alerte sur le nombre grandissant de cas de traite d’êtres humains, de violences sexuelles, d’exploitation, de viols.
    • En ce sens, la résolution insiste sur les besoins spécifiques des femmes et des filles.
      • Ces dernières doivent être accueillies dans des centres d’accueil adéquats, des mécanismes de plaintes doivent être mises à leur disposition sans attendre, dans des langues et formats accessibles à tous.
      • De plus, celles-ci doivent avoir un accès aux pilules contraceptives et à l’avortement.