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Une nouvelle étude publiée dans Science révèle que l’industrie pétrogazière est responsable de fuites importantes de méthane, puissant gaz à effet de serre potentiellement pire que le CO2.

  • Des chercheurs ont identifié plus de 1800 fuites de méthane entre les années 2019 et 2020, comme nous l’indique le Monde.

o   L’impact de ces fuites est considérable pour le climat. Il représente la circulation de 20 millions de voitures durant une année.

o   Après le dioxyde de carbone, le méthane est le deuxième gaz à effet de serre, et dispose d’un potentiel de réchauffement plus élevé que le Co2 : 82 fois plus sur vingt ans, et 29 fois sur cent ans.

  • Les relevés par images aériennes sont venus confirmer la présence d’émissions intermittentes causées par des fuites importantes, qu’elles soient involontaires ou non, de pétrole et de gaz appelés, « super-émetteurs ».

o   Ces fuites se situent principalement au-dessus de la Russie, du Turkménistan, des États-Unis, du Moyen-Orient et de l’Algérie, principaux producteurs d’énergies fossiles.

  • Le sujet des émissions de méthane était à l’ordre du jour de la dernière COP à Glasgow. Toutefois, comme l’indique l’Usine Nouvelle, si le méthane est responsable de près de la moitié des 1,1°C de réchauffement de la planète depuis un siècle selon le GIEC, il est traditionnellement oublié au sein des conventions climat.
  • Selon Les Échos, une bonne nouvelle tiendrait au fait que ces fuites pourraient être facilement colmatées.

o   Agir contre ces rejets massifs est à la portée des États et entreprises qui en sont responsables, et serait synonyme de milliards de dollars d’économies nettes.