METARENTULE

Utopie ou Dystopie ? La puissance croissante des géants du numérique les met quasiment à pied d’égalité avec certains États.

  • Cette croissance s’apprête à prendre une nouvelle dimension : entre les mois de juillet et octobre 2021, Mark Zuckerberg a annoncé ses ambitions pour concevoir l’Internet du futur, et le changement de nom de la société mère Facebook en Meta.
    • L’entreprise a annoncé vouloir créer plus de 10 000 emplois en Europe d’ici cinq ans pour assurer cette transition et le développement du métavers sur le continent.
    • Il semblerait que le véritable objectif de la société américaine soit en fait celui d’occuper le marché européen, que ce soit par la captation des ressources, ou par la captation des clients européens.
  • Ceci dans un contexte tendu actuel où la réputation du plus grand réseau social mondial est mise à mal.
    • Le 5 octobre 2021, Frances Haugen, ancienne employée chez Facebook, a dénoncé l’intégrité éthique et civique au sein de l’entreprise lors d’une audition devant le Sénat américain. Cette dernière s’est également présentée devant le Sénat en France le 10 novembre 2021, pour soulever le manque de transparence de l’entreprise.
  • Face à ces accusations, Mark Zuckerberg n’a pas donné de réponse précise, celui-ci semble utiliser une technique de diversion informationnelle pour s’ancrer davantage en Europe, selon une étude de l’École de Guerre Économique.
    • L’Union européenne vote deux textes réglementaires majeurs sur le numérique, à savoir le DMA et le DSA, Facebook tend donc d’un côté à séduire l’Europe dans ce travail de régulation contre les excès d’Internet et de l’autre, continue son bras de fer dans le contrôle des données.

  • Certes, l’Union européenne ne dispose pas d’un marché unifié du numérique, elle dispose cependant d’importants atouts, tels qu’une ingénierie en cartographie et Internet spatial, des technologies de pointe, une tradition pour la recherche qu’il convient de promouvoir.