LES TROIS GRÂCES

Alors que sept femmes sur dix sont considérées comme victimes de cyberharcèlement (chiffres du Parlement européen), les eurodéputés de la commission Libertés civiles (Libe) ont adopté le rapport d’initiative législative sur la lutte contre les violences en ligne fondées sur le genre.

  • Les députés en appellent à une directive fixant :
  • une définition juridique commune de la cyberviolence à caractère sexiste et harmoniser les sanctions conformément aux  normes fixées par la Convention d’Istanbul ;
  • un niveau minimal commun de protection et de réparation pour les victimes.
  • Les actes entrant dans cette future définition incluent le harcèlement en ligne, les violations de la vie privée, les appels à la violence, ou encore le piratage de comptes.
  • Selon le communiqué de presse du Parlement, le projet de texte appelle aussi le Conseil à étendre la liste des ‘‘infractions pénales de l’UE’’ aux crimes et discours haineux, notamment lorsqu’ils ciblent la violence fondée sur le genre.