Le coût du non-respect de l’État de droit se chiffrerait en milliards d’euros, tant en ce qui concerne les amendes et astreintes que les enjeux qu’ils sous- tendent.

  • Ainsi, selon What’s Up EU, le Commissaire Dombrovskis a rappelé, mardi 7 décembre 2021, qu’il était improbable que la Commission valide le Plan de relance de la Pologne et de la Hongrie en 2021, en raison de l’absence de progrès sur les critiques faites par la Commission.
  • À la réunion des ministres des Affaires européennes, le 14 décembre, Varsovie et Budapest sont restées inflexibles et renforcent même leurs pressions sur leurs partenaires européens dans un rapport de forces élargi à d’autres dossiers.
  • Le ministre de la Justice polonais, Zbigniew Ziobro, a menacé dans le Financial Times d’un veto polonais sur les textes requérant l’unanimité au Conseil de l’UE et surtout de suspendre la contribution nationale au budget européen.
  • Lors de sa visite à Budapest le 14 décembre, Emmanuel Macron en tournée européenne à la veille de la présidence française du Conseil de l’UE a qualifié le respect de l’État de droit comme une « question existentielle ».
  • Il peut être sous-entendu que les discussions sur le plan de relance hongrois ne seraient pas terminées avant les élections législatives à Budapest, prévues en avril 2022.

Le Fidesz prend donc un pari risqué, tant du point de vue de l’Union que du point de vue de ces alliés occidentaux à la veille des prochaines législatives.

  • Nous relèverons que la Hongrie est le seul État européen à ne pas être invité au Sommet pour la démocratie lancé par le président américain.
  • Cette réunion s’est tenue les 9 et 10 décembre, et a pour vocation de devenir un rendez-vous annuel promouvant les initiatives nationales.
  • Il réunit ainsi ceux que l’on estime représenter un régime démocratique et met en valeur leurs méthodes pour « défendre la démocratie et les droits humains à l’intérieur et à l’étranger ».