Bertrand Badré et Jingdong Hua, respectivement ancien directeur général et ancien Vice-président de la Banque mondiale, affirment dans Project Syndicate qu’il est nécessaire de revoir les normes financières mondiales si l’on veut atténuer les effets du changement climatique.
- L’accent doit être mis sur les pays en développement en facilitant les mouvements de capitaux en provenance des pays du Nord, afin que ces derniers puissent adopter des infrastructures respectueuses du climat.
- Ils saluent les initiatives telles que le Conseil international des normes de durabilité (ISSB) et la proposition de normes de rapport sur la durabilité (ESRS) de l’Union européenne.
- Ces initiatives jouent un rôle crucial dans le suivi de l’impact climatique des activités des entreprises, fournissant ainsi davantage d’informations aux investisseurs et aux institutions financières.
- Les pays africains ont d’ailleurs exprimé leur intérêt pour le développement d’une initiative similaire pour le continent, dans l’espoir d’accroître les investissements du secteur privé.
- L’avenir de la lutte contre le changement climatique se jouera dans les pays en développement.
- Ceci devra être suivi de la formation de personnel et la fourniture d’équipements dans ces pays afin qu’ils puissent intégrer leur croissance économique dans un système financier et comptable écologique.
- Un effort qui doit être poursuivi par l’ONU, la Banque mondiale, le FMI, l’OCDE et plus largement les pays riches.
- Ils saluent les initiatives telles que le Conseil international des normes de durabilité (ISSB) et la proposition de normes de rapport sur la durabilité (ESRS) de l’Union européenne.
- Etant donné que la COP27, se déroule en Égypte, se présente une occasion bienvenue de réorienter le discours de l’élaboration des politiques et de la stratégie économique en matière de changement climatique vers les pays en développement.