Les études sont formelles : la transformation de l’agriculture intensive européenne est nécessaire pour préserver la biodiversité et le climat. Les pratiques intensives menacent la biodiversité et contribuent aux émissions de gaz à effet de serre. Une transition vers des pratiques durables comme l’agriculture biologique permettrait de préserver les écosystèmes, réduire les émissions et protéger les ressources naturelles.
- Bonne nouvelle, selon les dernières données Eurostat, l’agriculture biologique dans l’UE a continué de croître, atteignant 9,9 % des terres agricoles cultivées en 2021.
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- Les données actualisées montrent que 15,9 millions d’hectares étaient consacrés à l’agriculture biologique dans l’Union, contre 14,7 millions d’hectares en 2020.
- Eurostat souligne qu’entre 2012 et 2021, la superficie consacrée à l’agriculture biologique a augmenté dans presque tous les pays de l’UE, le Portugal (+283 %) et la Croatie (+282 %) connaissant les taux de croissance les plus élevés.
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- La France a également connu une augmentation significative de 169 %, mais reste très loin des moyennes européennes dans un pays qui n’arrive pas à en faire une réelle priorité.
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- L’objectif fixé par la stratégie « De la ferme à la table » est de convertir 25 % des terres agricoles de l’UE à la production biologique d’ici à 2030.
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- L’Autriche et la Suède restent les pays où la proportion d’agriculture biologique est la plus élevée, avec respectivement 26 % et 23 % des terres agricoles cultivées.