Ainsi, la liste des pays sous pression a été communiquée par la Commission le 11 novembre 2025. On y retrouve – sans surprise – Chypre, l’Espagne, la Grèce et l’Italie.
- La solidarité devrait s’organiser ainsi :
- Les autres pays devront se répartir une partie des arrivants avec un système de quotas, transmettre une rétribution de 20 000 euros pour chaque dossier refusé ou apporter une aide logistique et opérationnelle.
- L’objectif est de porter ce dispositif à 30 000 migrants par an
- Les quotas et les contributions financières seront fixées chaque année par le fonds annuel de solidarité.
- D’un autre côté, des pays comme la France, l’Allemagne, la Pologne ou l’Autriche avaient bataillé pour faire partie de cette liste en mettant en avant la part d’arrivants qu’ils avaient pris en charge.
- Une autre catégorie d’Etat dit « menacé par le pression migratoire » a donc été établie pour 12 d’entre eux.
- Belgique, Bulgarie, Allemagne, Estonie, Irlande, France, Croatie, Lettonie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne et Finlande.
- Ces Etats pourront potentiellement changer de catégorie selon leur évolution migratoire.
- Une éventuelle exonération totale ou partielle pourra être accordée à une 3eme catégorie, les Etats « confrontés à une situation migratoire importante »
- Cela concernerait la Bulgarie, la République Tchèque, l’Estonie, la Croatie, l’Autriche et la Pologne.
- Pendant ce temps, l’Allemagne connaît la même dynamique de radicalisation.
- Le débat public en Allemagne y est là aussi fort polarisé, surtout après les annonces par le nouveau gouvernement de Friedrich Merz, de contrôles aux frontières renforcés et l’arrêt du regroupement familial.
- La pression de l’extrême droite s’est manifestée par l’adoption d’une motion non contraignante, soutenue par l’AfD, provoquant de vives critiques.
- Des manifestations de protestation ont eu lieu à Berlin, tandis que les opposants jugent ces mesures contraires au droit européen et aux valeurs démocratiques.
- Selon le ministre de l’intérieur allemand, Alexander Dobrindt, ce durcissement d’accueil des réfugiés vise à « exclure l’AfD de la politique sans la bannir ».
- Autrement dit à lui couper l’herbe sous le pied, en triangulant son discours et ses actions…
- Une stratégie qui n’a pas toujours été très profitable à la droite libérale, comme le rappelait cette analyse au soir des élections européennes.
- Ni aux sociaux-démocrates danois, pourtant donnés en exemple, mais qui en ont payé le coût électoral dans les milieux urbains, qui composent leur électorat, lors des dernières élections municipales.
- Le Pacte visait à résoudre cette tension.
- Mais il ne semble en rien enrayer la dynamique de l’extrême droite.
- Il continue de susciter de vives critiques concernant le respect des droits fondamentaux et le risque d’une détention accrue aux frontières.
- Sans parler des tendances à la sous-traitance délocalisée du traitement des migrants à des pays tiers (ES 12/6/23).