Que faire avec la Hongrie ? La question hante les débats et les institutions européennes à chaque nouvelle provocation de son Premier Ministre rebelle.
- La dernière idée en date, pour tenter de faire rentrer Budapest dans le rang, est avancée par le professeur Alberto Alemanno, fondateur du « Good lobby » :
- Empêcher la Hongrie d’exercer la présidence du Conseil de l’UE en raison de ses violations constantes des valeurs de l’UE et de la suspension de ses fonds.
- Dans sa quête d’élaboration de nouvelles sanctions en faveur de l’État de droit, le Parlement européen s’est saisi de la question.
- Cela soulève la question de savoir si un gouvernement qui viole de manière répétée les valeurs de l’UE peut présider efficacement une institution majeure de l’UE comme le Conseil.
- Le report ou la suspension de la présidence hongroise après les prochaines élections du Parlement européen pourraient-ils constituer une approche efficace ?
- La Belgique et l’Espagne, les États membres présidant le Conseil de l’UE avant pourraient priver la présidence hongroise de ses pouvoirs ou la suspendre.
- Cette décision sans précédent pourrait conduire à un débat nécessaire sur l’acceptation d’États membres rebelles au sein de l’UE.
- Ainsi, le Parlement européen pourrait demander au Conseil européen de réorganiser les modalités de la présidence hongroise, ou à la Belgique et à l’Espagne d’ajuster leurs dispositions internes par le biais d’une résolution.