En pleine confrontation sur les textes réduisant les usages de pesticides ou visant à la restauration de la nature, la Commission européenne devrait proposer une législation sur les biotechnologies génétiques au début du mois de juillet.
- Ces techniques émergentes visent à développer des semences plus résistantes et ont été qualifiées de « nouveaux OGM » par leurs détracteurs.
- Bien que le Parlement européen soit majoritairement favorable à la flexibilité réglementaire, le sujet reste controversé et devrait susciter des débats animés entre les États membres et les députés européens.
- Le cadre réglementaire proposé vise à renforcer la durabilité et la compétitivité de l’agriculture européenne.
- Toutefois, les risques et la nécessité d’une évaluation complète des risques, d’une transparence et d’un étiquetage obligatoire suscitent des inquiétudes.
- Le parti des Verts, au pouvoir dans quelques Etats membres d’ailleurs, préconise une évaluation approfondie des effets inattendus potentiels et l’obligation de fournir des méthodes de détection et de traçabilité.
- La bataille sur la législation devrait se concentrer sur les garanties et l’étendue de la réglementation.
- Certains plaident en faveur d’une approche de précaution, de la transparence et d’une information complète des consommateurs.
- D’autres insistent sur la nécessité d’une approche socialement acceptée qui préserve les différents systèmes agricoles.
- L’introduction d’un étiquetage obligatoire est considérée comme un moyen de décourager les consommateurs, et les critiques perçoivent la législation comme un détournement du débat plus large sur la transition des modèles agricoles.