L’AUTRE OLAF 

Défaire le Green Deal, chapitre ènième… La Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), entrée en vigueur en 2024, marque un tournant majeur dans la manière dont les entreprises européennes doivent rendre compte de leurs performances en matière d’ESG (environnement, sociaux, gouvernance). Cette directive impose aux grandes entreprises de publier des informations détaillées sur leurs pratiques et leurs impacts, avec un accent particulier sur la transition vers une économie verte et durable.  

  • L’objectif est d’aligner les pratiques des entreprises avec les ambitions climatiques de l’Union européenne. 
  • Notamment en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en favorisant la transparence des actions entreprises pour atteindre les objectifs du Green Deal européen. 
  • Cependant, la mise en œuvre de la CSRD n’est pas sans défis.  
  • Si certaines grandes entreprises disposent déjà des moyens nécessaires pour se conformer aux exigences de reporting, de nombreuses autres peinent à réunir les ressources nécessaires.  
  • Des figures politiques comme le Chancelier allemand, Olaf Scholz, promettent l’abrogation de la CSRD ((cf. EIH 28/10/24).  
  • En campagne pour une réélection fortement compromise, le chancelier déclarait même : « Lorsque des projets prévus nuisent à la compétitivité, ils doivent être reportés, voire complètement abandonnés », des préoccupations fortes sur l’impact économique des mesures liées au Green Deal et à la CSRD.  
  • Certains analystes anticipent ainsi un affaiblissement des engagements climatiques européens face à la montée des résistances politiques et économiques.  
  • Si la CSRD représente un outil puissant pour accroître la transparence et l’action des entreprises en matière de durabilité, son succès dépendra largement de la capacité de l’UE à soutenir sa mise en œuvre tout en équilibrant les défis économiques et industriels. 

C’est l’avenir du Green Deal qui se joue aussi sur cette législation.