LASSIE, CHIEN FIDESZ 

L’unanimité nécessaire pour que l’UE mène sa politique étrangère dote chaque Etat membre d’un veto. Pour certains dirigeants, c’est un levier de négociation très puissant dont ils ne se privent pas d’utiliser – voire d’abuser. C’est ainsi qu’au prochain Conseil européen (13-15 décembre), le sort de l’Ukraine tiendra en partie au bon vouloir de V. Orban.  

  • Trois sujets majeurs concernent Kiev : l’ouverture des négociations d’adhésion à l’Union européenne, un soutien financier de 50 milliards d’euros et une aide militaire de 20 milliards d’euros. Et V. Orban compte bien monnayer sa non-opposition. 
  • En effet, sa proximité avec le Kremlin en fait une sorte d’intermédiaire. 
  • Cependant, les questions financières pourraient peser.  
  • En effet, un autre sujet majeur lors de ce sommet sera la signature de la dernière proposition de compromis sur la révision du budget septennal de l’UE. 
  • Elle prévoit d’importantes coupes budgétaires et la réaffectation de fonds. 
  • Le dernier « cadre de négociation » du budget de l’UE a été rédigé par la présidence espagnole du Conseil de l’UE et partagé avec les ambassadeurs des États membres mercredi 6 décembre 2023.  
  • Celui-ci montre l’engagement des 27 à limiter l’augmentation du budget de l’UE à un minimum, tout en conservant l’aide financière à l’Ukraine.