À moins de trois mois de la conférence climat COP26 à Glasgow, les conclusions des experts climat « GIEC » de l’ONU, publiées lundi 9 août, sont alarmantes : les humains sont « indiscutablement » responsables des dérèglements climatiques et n’ont d’autre choix que de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, s’ils veulent en limiter les dégâts.
- Ce rapport d’évaluation, depuis sept ans, analyse cinq scénarios d’émissions de gaz à effet de serre, du plus optimiste au plus catastrophique. Adopté par 195 pays il est rendu public le 9 août.
- Dans tous les scénarios, la planète devrait atteindre le seuil de +1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle « au début des années 2030 », soit « dix ans plus tôt » que la précédente estimation de 2018.
- Même à +1,5 °C, les canicules, inondations et autres événements extrêmes devraient augmenter de manière « sans précédent » en termes d’ampleur, de fréquence, d’époque de l’année où elles frapperont et de zones touchées, prévient le GIEC.
- La précédente série d’engagements, prise consécutivement à l’Accord de Paris de 2015, conduirait à un monde à +3 °C, s’ils étaient respectés, mais au rythme actuel, le monde se dirige plutôt vers +4 °C ou +5 °C.