L’accord UE-Chine semble restreindre la marge de manœuvre des 27 pour limiter l’investissement chinois dans les énergies renouvelables, secteur européen déjà ouvert (cf. notre dernière analyse).
- Les États-membres s’engageraient à maintenir la production d’énergie éolienne et solaire ouverte aux investissements jusqu’à une part de marché de 5 %, définie par la capacité installée et pour chaque État. En dessous de ce seuil, les investissements chinois ne devraient pas faire l’objet de restrictions.
- Néanmoins, conformément au principe de réciprocité, dès lors que la pénétration européenne du marché chinois reste inférieure à 5 %, un taux plus faible (actuellement compris entre 1 et 2 % pour l’énergie solaire ou éolienne) sera appliqué pour déterminer le seuil à partir duquel les marchés européens seront susceptibles d’être fermés.
- Politico présente une analyse des relation commerciales Chine-Australie pour mieux comprendre les conséquences potentielles, en particulier les violentes disputes commerciales qui affectent les relations sino-australiennes.
- L’accord de libre-échange historique de Canberra avec Pékin, signé en 2015, a peu contribué à protéger l’Australie des attaques politiques du gouvernement chinois contre ses exportations. Malgré l’accord de libre-échange entre la Chine et l’Australie (ChAFTA), Pékin a frappé l’Australie par une série de restrictions commerciales depuis que Canberra a demandé, en avril dernier, une enquête indépendante sur les origines de la pandémie de COVID-19.