La Commission suggère d’utiliser la révision des normes de commercialisation pour valoriser les productions respectueuses du bien-être animal.
- Lors d’une audition en commission de l’Agriculture le 30 septembre, le directeur général adjoint de la DG Agri, Michael Scannell, a fait de l’étiquetage l’une des clés pour la rémunération des éleveurs respectueux du bien-être animal.
- Afin d’améliorer l’information du consommateur, il a évoqué les « mentions réservées », telles que « poules élevées en plein air ».
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- Dans le cadre de la révision en cours des normes de commercialisation, « il ne devrait pas être impossible de développer de telles mentions réservées pour le bœuf ou les produits laitiers issus d’animaux élevés sur pâture et nourris à l’herbe », a-t-il indiqué.
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Ce label sur le bien-être animal resterait sur une base volontaire, mais avec un cadrage obligatoire au niveau européen.
- D’autre part, cinq États européens appellent à une révision ambitieuse de la législation sur le bien-être animal.
- L’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark et la Suède ont partagé leur vision commune sur cette révision dans une lettre à la commissaire chargée de la Santé et de la Sécurité alimentaire, Stella Kyriakides.
- Ces États appellent à renforcer en priorité la législation pour les porcs, les vaches laitières, les veaux, les poules pondeuses, poulettes et poulets de chair, les dindes et les lapins.
- Ils conseillent à la Commission de conserver des textes distincts pour encadrer l’élevage, le transport et l’abattage des animaux.
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De son côté, la commission d’enquête sur le transport des animaux pourrait recommander une interdiction partielle des exportations en vif en dehors de l’UE.
- Selon sa présidente, l’eurodéputée Tilly Metz (LU-Verts/ALE), il faudrait recommander une « interdiction partielle » des exportations d’animaux vivants vers les pays tiers et établir « une liste de pays dans lesquels les normes [pour le transport des animaux] sont similaires à celles de l’UE ».