Un sommet virtuel a eu lieu entre la Chine et les États-Unis, lundi 15 novembre. L’enjeu était de trouver comment rivaliser sans se faire la guerre, c’est-à-dire qu’il fallait définir des “garde-fous raisonnables”, selon les propos du président Biden, pour casser la logique de confrontation dont les deux pays semblaient captifs.
- Néanmoins, certaines lignes rouges restent tracées.
- En ce qui concerne Taiwan (voir EIH), Xi Jinping a averti les États- Unis de « ne pas jouer avec le feu » à propos de l’île.
- De même en ce qui concerne les droits de l’Homme, Pékin se montre hostile à toute ingérence dans ses affaires, là où Washington en fait une question de principe universelle.
- Les pratiques commerciales et économiques de la Chine continuent d’être critiquées par les États-Unis, elles sont jugées déloyales, comme l’indiquait déjà la représentante américaine au commerce Katherine Tai, dans un discours en octobre.
- Libération, pessimiste, estime que “si après l’arrivée au pouvoir de Joe Biden, le ton a changé par rapport aux emportements de l’ère Trump, la relation entre Washington et Pékin reste extrêmement tendue.”