Vessela Tcherneva, directrice adjointe à l’ECFR, think tank européen, souligne le renouveau démocratique en Europe et particulièrement celui de la Bulgarie qui semble rejoindre cette tendance.
- La coalition (verts et centristes) anticorruption “Continuons le changement” a devancé le parti conservateur Gerb, de Boïko Borissov, lors du scrutin législatif organisé le 14 novembre, le troisième cette année.
- La victoire du président de la République sortant, Roumen Radev, conforte cette position dominante et l’engagement national dans la lutte anticorruption.
- Vessela Tcherneva rappelle que la meilleure aide pour une société vient de ses ressources et dynamiques intérieures. Elle précise en outre que la Bulgarie n’est pas la seule à connaître un certain renouveau démocratique.
- En Hongrie, les partis se sont réunis dans une nouvelle coalition de six partis d’opposition pour affronter le Premier ministre, Viktor Orban, et sa “kleptocratie hypocrite” rapporte le quotidien belge Le Soir.
- En République tchèque, une coalition de cinq partis a fini par évincer Andrej Babis après deux mandats et des accusations de corruption.
- Pour appuyer cette analyse, en Serbie, Aleksandar Vucic apparaît comme la quintessence du « gouvernement irremplaçable », du fait de l’insoluble division de l’opposition.
- Le dénominateur commun entre les chefs d’Etat et de gouvernement précités serait qu’ils sont au pouvoir depuis trop longtemps. Or, “la démocratie a besoin de changement” rappelle Vessela Tcherneva ; ainsi “ce que certains en Occident peuvent appeler l’instabilité peut être une bouée de sauvetage pour maintenir l’intérêt public vivant à l’Est.”