Lors de de l’annonce des grands objectifs de – celle qu’il présente comme sa – présidence du Conseil de l’UE, le chef de l’exécutif français a souligné, entre autres sujets, l’importance « stratégique » de l’hydrogène.
- Cependant, les acteurs industriels redoutent des « critères trop stricts » pour définir “l’hydrogène vert” (EIH 04/11/21).
- 50 représentants du secteur demandent, dans une lettre envoyée le 8 décembre à la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, de faire preuve de « flexibilité » afin que les règles de l’UE « n’empêchent pas d’atteindre les objectifs de sa stratégie hydrogène ».
- En France le débat sur les bienfaits de l’hydrogène continue : l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) déclare que « l’hydrogène n’est pas l’alpha et l’oméga de la transition énergétique et de la neutralité carbone ».
- Il occupe néanmoins « une place significative dans tous les scénarios » prospectifs de l’agence, avec une consommation allant de 33,5 à 95,7 TWh en 2050, a déclaré David Marchal, directeur exécutif adjoint de l’expertise et des programmes de l’Agence.
De son côté, RTE table sur une consommation comprise entre 40 TWh dans son scénario de référence et 130 TWh dans un scénario « Hydrogène + ».