Au-delà du soutien apporté à l’Ukraine, les pays occidentaux ont continué à mettre en place des sanctions à l’encontre de la Russie. Mercredi 9 mars, les États membres de l’UE ont approuvé une nouvelle salve de sanctions contre Moscou et Minsk, précisées dans un article des Échos.
- Parmi elles, les pays européens ont interdit l’exportation de pièces de technologies de navigation maritime et de radiocommunication.
- On relèvera aussi le débranchement de trois banques biélorusses de la plateforme Swift. Les transactions liées aux actifs de la Banque centrale biélorusse sont interdites.
- L’UE a également clarifié ses restrictions imposées et les conséquences sur les cryptomonnaies.
- Depuis le début de l’invasion russe, ces restrictions financières et sur le système bancaire ont entraîné une augmentation nette d’achats de cryptomonnaies en roubles.
- Ces monnaies sont devenues une réelle arme dans le conflit actuel en Ukraine, selon France Info.
- Les experts s’accordent pour dire que les sanctions économiques constituent un outil de diplomatie. Toutefois, leur échec relève du fait de leur fuite, notamment par l’utilisation des cryptomonnaies.
- Si celles-ci servent à récolter des dons à destination de l’Ukraine, les Russes s’en servent aussi pour contourner les sanctions, notamment européennes.
- Dans ce cadre, la présidente de la BCE a souhaité accélérer le projet européen MiCA (Market in Crypto Assets) pour réglementer ces actifs virtuels. Celui-ci a été adopté lundi 14 mars 2022 par la Commission des affaires économiques du Parlement européen.
- Dans le contexte de la guerre en Ukraine, l’UE a déclaré que les restrictions imposées à la Russie et la Biélorussie concernent également les cryptomonnaies, celles-ci ne peuvent échapper aux sanctions européennes.
- Le 15 mars 2022, un quatrième train de sanctions à l’encontre de la Russie a été imposé par l’Union européenne. Si celles-ci visent les exportations de produits de luxe, elles concernent également des oligarques du régime de Vladimir Poutine.
o Ces exportations représentent 3,5 milliards d’euros par an. Leur interdiction vise principalement les oligarques russes, du nombre de quinze qui s’ajoutent à la liste, du secteur de l’industrie, de la finance et des médias.
o Ceux-ci rejoignent les 862 personnes ciblées par les trois précédents trains de sanctions de l’Union européenne.
o Parmi eux, est nommé le propriétaire du club anglais de football de Chelsea, le milliardaire Roman Abramovitch.
- Ces sanctions ont entraîné la saisie de biens, notamment le « SY A » de Andreï Igorevitch Melnichenko à Trieste la semaine dernière, d’une valeur estimée à 530 millions d’euros.
- Selon Elise Bernard, dans une contribution pour le Journal du Dimanche, cet événement est notable pour deux raisons :
- D’une part, il montre la rapidité de la mise en œuvre de la décision du Conseil du 9 mars par l’exécutif italien, dans laquelle l’oligarque russe est expressément nommé.
- Elles permettent de réaffirmer l’attachement particulier à l’État de droit en Europe, et son renforcement.
- Selon Elise Bernard, dans une contribution pour le Journal du Dimanche, cet événement est notable pour deux raisons :