Tout est question d’équilibre puisque d’aucuns avancent leur obligation de veiller à la sécurité comme l’argument politique devant supplanter à peu près tout.
- La lecture du rapport de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), publié du 3 avril, nous amène à cette conclusion.
- En effet, il met en exergue les multiples problèmes liés au processus électoral en Hongrie, lors des élections générales et du référendum relatif à ladite promotion LGBTI organisé le même jour.
- En février dernier, le BIDDH (Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’Homme) de l’OSCE avait recommandé que soient envoyés dix-huit observateurs, chargés de suivre la période pré-électorale, et 200 observateurs pour surveiller les procédures électorales le jour du scrutin.
- En amont des élections, ils avaient averti que les élections risqueraient de ne pas être équitables, du fait :
- des modifications apportées à la loi électorale
- du risque du « tourisme électoral », la Hongrie ayant légalisé l’établissement d’adresses fictives ;
- de l’utilisation abusive des ressources administratives ;
- des manques de transparence dans les campagnes et leur financement ;
- de la place prépondérante du Fidesz dans les médias hongrois.
- En amont des élections, ils avaient averti que les élections risqueraient de ne pas être équitables, du fait :
- Le coordinateur spécial de l’OSCE pour le Parlement norvégien a confié aux médias que si l’élection et le référendum ont bien été organisés, ils ont tous deux été « entachés par l’absence d’égalité des conditions de concurrence ».