Non renouvelable mais bas-carbone, l’énergie nucléaire cherche sa place dans les dispositifs de la transition énergétique et du Green Deal. Sous l’impulsion de la France, où le nucléaire est central dans l’imaginaire national et dans la production d’électricité (même si le mix énergétique reste complètement dominé par les hydrocarbures), la pression monte sur la Commission en faveur de son inclusion dans les technologies critiques.
- L’idée est de soutenir le nucléaire pour renforcer l’industrie européenne face à la concurrence américaine et chinoise.
- Cette liste comprend également d’autres technologies telles que les énergies renouvelables, les batteries, les pompes à chaleur, le biométhane et les technologies de capture, d’utilisation et de stockage du carbone.
- Si cette liste n’est pas modifiée d’ici au 14 mars, date de la présentation officielle du texte, cela représenterait une victoire majeure pour la France et les autres États membres de l’UE en faveur de l’énergie nucléaire.
- L’Italie a signé une déclaration commune avec la France pour soutenir une réforme rapide et ambitieuse du marché de l’électricité, qui inclut également l’ouverture douce de l’Italie au nucléaire.
- Les ministres de l’Économie des deux pays plaident pour des contrats à long terme de gré à gré ou garantis par l’État pour mieux répercuter le coût de production du mix électrique sur les consommateurs et bénéficier des coûts bas d’une production nucléaire.
- Une coopération sur le nouveau nucléaire pour l’industrie serait également envisagée entre les deux pays.