Le Conseil européen se prononcera lors du sommet du 23-24 juin sur la reconnaissance du statut de candidat – probablement – de l’Ukraine et de la Moldavie.
- Vendredi 17 juin, Ursula von der Leyen avait déclaré l’avis favorable de la Commission européenne, pour reconnaître le statut de candidat aux deux États limitrophes de l’UE.
- En ce qui concerne l’Ukraine, la Commission estime que le pays a déjà mis en œuvre 70% de l’acquis communautaire dès l’accord d’association signé en 2016.
- Concernant les droits fondamentaux l’Ukraine aurait atteint 80% des recommandations de la Commission de Venise du Conseil de l’Europe.
- Ce qui est encourageant mais ne répond pas encore aux exigences de l’Union européenne.
- En ce qui concerne la Moldavie, la Commission demande au Conseil de lui accorder le statut de candidat étant entendu que le pays doit procéder à un certain nombre d’autres réformes importantes même si on relève quelques acquis encourageants.
- L’ex-République soviétique avait pu, par exemple, avec l’élection de Maia Sandu, ratifier la Convention d’Istanbul.
- En ce qui concerne la Géorgie, malheureusement, la perspective européenne se limite à l’orientation économique du pays grâce au secteur privé, mais elle doit s’engager dans des réformes structurelles au niveau politique.
- Les manifestations populaires de soutien à la candidature sont impressionnantes mais elles ne peuvent avoir de conséquence que sur la politique nationale géorgienne.
- En effet, les processus d’élargissement n’impliquent pas – en particulier lors des négociations d’adhésion – la société civile. Les relations se limitent aux institutions de l’UE avec les institutions nationales.
- En ce qui concerne l’Ukraine, la Commission estime que le pays a déjà mis en œuvre 70% de l’acquis communautaire dès l’accord d’association signé en 2016.