En 2017, un vote à la majorité qualifiée du Conseil avait finalement prolongé l’autorisation de l’herbicide controversé, après une volte-face surprise de l’Allemagne, et contre les engagements du président français et de son ministre de l’Environnement de l’époque, Nicolas Hulot.
Alors que se profile l’échéance du 15 décembre 2022, à laquelle l’UE doit ou non prolonger l’autorisation du glyphosate sur son territoire, l’EChA, Agence européenne des produits chimiques, a rendu publique, le 30 mai, la conclusion de son évaluation sur le glyphosate, herbicide controversé en Europe.
- Au sein de celle-ci, l’agence estime que le glyphosate n’est pas une substance cancérogène, ni mutagène ou toxique pour la reproduction, rapporte le Monde.
- L’article indique que cette évaluation a été déterminante pour l’avenir de l’herbicide.
- La réglementation européenne interdit par principe, l’arrivée sur le marché d’herbicides dangereux.
- Des résultats inverses auraient entraîné le rejet automatique de la demande d’autorisation d’utilisation du glyphosate.
- L’agence précise pourtant que le comité d’évaluation des risques (RAC) maintient le classement actuelle de la molécule : la présente substance peut être toxique pour les organismes aquatiques, et celle-ci peut entraîner de graves lésions oculaires. Son utilisation impose donc des précautions.
- L’article indique que cette évaluation a été déterminante pour l’avenir de l’herbicide.
- Certains experts s’opposent à cet avis de l’EChA, comme nous l’indique l’Usine Nouvelle.
- Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) qualifiait en 2015 la substance « cancérogène probable ».
- Dans le même sens, l’INSERM a récemment mis en lumière le lien probable entre l’utilisation de ce pesticide et de certaines maladies comme les lymphomes non hodgkiniens.
- La prochaine étape quant à la réutilisation du pesticide est l’avis de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), seconde agence européenne impliqué dans le processus.
- Atlantico précise que les associations de défense de la santé et de l’environnement protestent vivement contre l’avis rendu par l’EChA.