SCHADENFREUDE 

Too big to fail. La question avait été posée à propos des banques, systémiques pour nos économies, au moment de la crise des dettes souveraines. Il y a toutefois un autre secteur d’importance équivalente dont la chute pourrait coûter très cher aux Européens : l’automobile.  

 

  • Ceci a emporté la destruction d’emplois directs.  
  • Il s’agit du secteur industriel le moins performant du pays, et ce sont les fournisseurs les plus touchés.  
  • La chute ne se limiterait pas à l’Allemagne.  

 

  • l’inflation, le coût de l’énergie et les tarifs géopolitiques fragilisent sa compétitivité.  
  • Le nearshoring et les chaînes d’approvisionnement se redessinent, tandis que les prestataires logistiques adaptent leurs opérations (digitalisation, durabilité), en misant sur la flexibilité pour résister à l’incertitude.  
  • Une industrie aussi systémique que les banques. 

 

  • Pour tenter de se sauver, les industries automobiles européennes et allemandes semblent avoir choisi la mauvaise cible, en s’attaquant aux normes environnementales contraignantes de l’UE.  
  • Il plaide pour une transition technologique plus progressive afin de protéger l’emploi et la compétitivité des constructeurs allemands.  
  • Autrement dit, comme les constructeurs européens ont du mal à vendre des voitures électriques, la plupart d’entre eux, dont l’ACEA, leur association à Bruxelles, souhaitent ainsi que l’interdiction des voitures à moteur à combustion interne en 2035 soit assouplie.  

 

  • Il serait très étonnant que l’objectif en sorte intact.