FAIRE FRONTEX 

L’UE se déplace doucement vers un positionnement plus uniforme, mais continue de naviguer entre enjeux de droits humains, logiques de contrôle et tensions entre États membres. 

 

  • intensifier la coopération avec des pays tiers dans la gestion des migrations ; 
  • organiser des renvois forcés entre pays tiers, une option jusqu’ici rejetée par le Parlement européen en 2016 et 2019;  
  • et confier à Frontex un rôle dans des « plateformes d’expulsion » installées hors de l’Union 

 

  • Ces choix, dictés par la peur politique plutôt que par la réalité économique, contredisent ses principes humanistes et ignorent son vieillissement rapide : 
  • l’Europe ferme ses portes alors même qu’elle manque de bras pour faire vivre ses sociétés vieillissantes (ES 22/9/22).  
  • Une “injonction contradictoire” probablement le mieux illustrée par la politique du gouvernement Meloni en Italie (ES 27/8/23) – 
  • Cette tension en matière de politique migratoire s’illustre tout particulièrement sur la route méditerranéenne centrale avec la Libye où l’UE a externalisé la garde de sa frontière avec l’agence Frontex.  
  • Malte est un de ces théâtres de refoulement vers la Libye des migrants tentant d’accoster sur l’île.