EUROPE DE LA DEFENSE DE L’EUROPE    

Le rythme des trumpitudes muskiennes est infernal, au point qu’il faut y lire évidemment une stratégie de déstabilisation totalement délibérée. Une « hypnocratie » selon cette stimulante analyse, qui voit dans la controverse elle-même une forme de gouvernance par la gestion algorithmique des perceptions. Les Européens cherchent leur équilibre dans cet environnement de plus en plus hostile, et les signaux envoyés par l’administration américaine indiquent clairement qu’une défense européenne n’est plus une option – sous peine de vassalisation totale comme s’y attend la Russie (une tendance déjà accélérée depuis la guerre en Ukraine). 

  • Pendant que le conflit en Ukraine est à un point de bascule, l’UE se divise sur son paradigme de soutien inconditionnel à l’Ukraine en laissant émerger des voix favorisant des négociations avec Vladimir Poutine.  
  • Pris entre le marteau et l’enclume, les Européens cherchent à établir un plan stratégique de défense dans un contexte de réveil tardif et de vulnérabilité  
  • Celle-ci s’expliquent par : 
  • Un manque d’investissement dans les infrastructures. 
  • En effet, les routes et ponts pour acheminer de l’armement lourd qui impactent la mobilité militaire. 
  • Les câbles sous-marins et pipelines sont vulnérables (10 incidents depuis 2022 en plus de la destruction par explosif de Nord Stream 2) 

 

  • Ce manque de centralisation et d’efficacité de la défense européenne fait qu’il est difficile de déterminer qui fait quoi entre institutions et agences européennes. 
  • Une répartition inégale des investissements délaisse une partie du sud de l’Europe. 
  • Les points de vulnérabilité sont encore plus appuyés avec le numérique. 
  • Le réseau 5G ouvre de nouveaux points d’entrée dans un contexte de guerre hybride.