Arbitre ou joueur s’était déjà demandé en 2020 le think tank Bruegel ? Alors que la course à l’IA prend des accents de géopolitique digne de la guerre froide (cf. EIH 3/2/25) la question de la place de l’UE dans cette course agite aussi bien les acteurs de cette industrie en pleine croissance, que les politiques en mal de projet d’avenir.
- L’intelligence artificielle (IA) est perçue comme la technologie clé pour le futur, capable de transformer de nombreux secteurs économiques, de la santé à la défense, en passant par l’industrie et l’agriculture.
- La grande question est donc, pour les Européens qui ont longtemps privilégié la défense et la protection des données individuelles, de savoir comment concilier ambition technologique, réglementation et compétitivité sur la scène mondiale.
- Dans une réflexion très pertinente, l’ancien eurodéputé espagnol écologiste Florent Marcellesi tente de tracer les contours d’une IA juste et écologique
- En particulier, dans les usages non-policiers d’une technologie qui facilite grandement la surveillance et la répression, sans compter la gourmandise énergétique et la consommation démesurée d’eau.
- La clé est de ne pas céder à la tentation du gigantisme.
- Une voie cohérente avec celle empruntée par certains acteurs français de l’IA.